À la famille de Jean-Marie Girard
Dans le soleil et dans le vent Tournent les ailes du vieux moulin Elles tourneront aussi longtemps Que nous vivrons main dans la main Tournent les ailes dans la lumière Tourne le temps rien n'a changé Mais dans mon coeur depuis hier Le vieux moulin s'est arrêté Votre père aimait Nana Mouskouri. C’est pourquoi, j’ai choisi les paroles de cette très belle chanson Dans le soleil et dans le vent, pour lui rendre hommage. J’ai revu deux de ses frères, Luc et Janvier, lors des noces d’or de mon oncle Jean-Paul à Rosemère, il y a quelques semaines. Tous les enfants chez mon oncle Sylvio sont des personnes attachantes, qui aiment le monde, qui aiment rire, faire des blagues et même jouer des tours… Jean-Marie était un bon vivant. Imaginez se lever tous les matins et avoir comme paysage cette rivière qu’il aimait tant. Il aimait la nature, il adorait ses filles et ses filles lui rendaient bien… Sur les bords de la rivière Saguenay, comme chantait Paul Davis, sur les bords de la rivière Saguenay, un homme a vu passer les saisons, du haut de la colline. Il a vu les goélands, les ours noirs, les lièvres se prendre dans ses collets, les perdrix, les orignaux, les poissons mordre à ses hameçons… Et puis, un samedi de juillet, il est parti, mais les souvenirs, eux, resteront gravés dans les mémoires de tous ceux et celles qui l’ont connu. Vous venez de perdre un père et certainement un grand-papa gâteau… Je suis convaincu que Mathilde et Alexia devaient l’adorer. J’offre mes plus sincères condoléances aux enfants : ma belle-soeur Maryse et ses sœurs, Laïla, Monia et Stéphanie ainsi qu’à ses frères et sœurs : Florent, Janvier, Doris, Valère, Christian, Luc, Arlette, Denise, Marie-Berthe et Marcelle. De tout cœur avec vous tous, Claude Girard Montréal.